Jean François SEIZE voit le jour le samedi 2 avril 1892 à Saugnac-et-Cambran (Morassin).
Il est le fils de Pierre SEIZE, âgé de 37 ans et de Marie LARMEGNA dite Clémence, âgée de 30 ans. A sa naissance, il a un frère Jean Louis (né en 1879).
Jean sera cultivateur puis cantonnier.
Il s'unit le mardi 5 janvier 1926 à Saugnac-et-Cambran avec Maria HONTANC (1901-1982), Couturière, la fille légitime de Jean HONTANC et de Catherine MAGE.
Ce couple aura un enfant, Michel né en 1928.
Jean F. SEIZE est décédé le lundi 30 décembre 1968, à l'âge de 76 ans, à Narrosse (40202).
Il est le frère du soldat SEIZE Jean Louis (311) et le gendre du soldat HONTANC Jean dit Vincent (164).
Conscrit à Saugnac et Cambran
Classe : 1912
Numéro Matricule du recrutement : 381
Signalement :
Cheveux : blonds
Yeux : châtains verdâtre
Front : moyen
Nez : grand
Visage : allongé
Taille : 1 mètre 84 cm
Degré d’Instruction Générale :
Détail des Services :
Incorporé à compter du : 8 octobre 1913
Campagne contre l’Allemagne du 2 aout 1914 au 9 juillet 1915
Soldat de 2ème classe au 34ème Régiment d’Infanterie de Mont de Marsan le 2 aout 1914
Prend part à la bataille de laWoevre, puis de Charleroi jusqu’à fin aout.
La bataille commence le 23 à neuf heures.
L'infanterie allemande ne peut aborder les lignes occupées par le 34e.
Mais à notre gauche, les Allemands ont pu s'emparer du pont de Lobeset, continuant leur avance, menacent les arrières du Régiment. Une contre-attaque à la baïonnette menée par le Bataillon en réserve du Régiment (1er Bataillon) et des éléments du 144e, réussit à arrêter leur progression.
Le23 août au soir, toutes les positions occupées par le Régiment ont été maintenues, mais dans la nuit du 23 au 24, conformément au plan général de retraite, le 34e se retire vers le Sud-Ouest.
Bataille de la Marne (5 au 13 septembre).
Le 6 septembre au matin, l'ordre est arrivé de faire demi-tour et d'attaquer les Armées allemandes dont la situation paraît aventurée.Comme une traînée de poudre, cette nouvelle se répand, redonnant des forces aux plus fatigués, décuplant le courage de tous.
Le Régiment, animé d'une ardeur nouvelle, reprend la marche en avant. C'est la bataille de la Marne.
Le 6 au soir, il bivouaque dans la région Rupereux-Coffrain.
Le 7, la pression sur l'ennemi continue; la ferme Chevrière est enlevée. La retraite allemande s'accentue dans l'après-midi; la poursuite s'accélère. Par Pierreleyet Véronge, le 34e atteint le Grand Morin, il occupe Vendières le 8, mais en débouchant de ce village, le Régiment est accueilli par un feu violent d'artillerie et d'infanterie. L'ennemi tente de faire tête. Le 2e Bataillon, puis le 1er sont engagés successivement encadrés à droite par le 249e, à gauche par le 49e.
Le Régiment atteint en combattant la lisière Ouest du bois de Courmont, puis la lisière Est. Une section de la 5ecompagnie (sous-lieutenantLURINE-LUGAT) et une section de mitrailleuses (lieutenant DAUGREILH) parviennent même à occuper le Château où ils se maintiennent malgré tous les efforts de l'ennemi pour les déloger.
Pendant ces opérations, le 18e R. I. a enlevé à droite du 34e la petite ville de Marchais-en-Brie, ce qui permet à la 36eD. I. de reprendre sa marche en avant le9 septembre.
Après son échec de la veille, l'ennemi retraite très rapidement, serré de près par nos troupes. Le 11 septembre, le 34e traverse la Marne à Château-Thierry; le13 septembre, il passe l'Aisne à Maizy, se porte sur Beaurieux et s'engage dans le bois du même nom où il retrouve le contact de l'ennemi.
Les Allemands sont installés sur le Chemin des Dames et font tête sur tout le front.
Bataille de l’Aisne jusqu’à mi-décembre
Le 14 septembre, l'attaque recommence. Le 3eBataillon est engagé à la gauche du 1er sur lequel il parvient à s'aligner avec beaucoup de difficultés. Cependant, dans la soirée, la ligne entière a pu progresser; une batterie d'artillerie est capturée dans la région du Moulin. Mais, la ligne de faîte du Plateau, très énergiquement défendue, ne peut être entamée. C'est au prix des plus grands sacrifices que le Régiment a réussi à s'accrocher sur les pentes Sud du plateau de Craonne entre Hurtebise et Craonnelle. Le colonel CAPDEPONTet son officier-adjoint, le capitaine DUBROCA, sont grièvement blessés.
Année 1915 : bataille du Chemin des Dames, Hurtebise, Craonne.
Après les durs combats de1914, la bataille cesse et le front se stabilise. La première partie de cette période est très difficile. Accrochés aux pentes duplateau de Craonne, les bataillons sont dans une situation très défavorable. Ils éprouvent des pertes journalières par le bombardement, par les grenades et les engins de tranchée dont l'ennemi est abondamment pourvu. L'adversaire est, en outre, très agressif : petites attaques locales, rencontres de patrouilles, bombardements subits des lignes. Enfin, l'hiver arrive, il va falloir se garantir du froid, de la pluie, de la boue. Tout est àorganiser dans les conditions les plus difficiles.
Les Allemands déclenchent le25 janvier 1915, une très forte attaque dans la région d'Hurtebise, dernier et violent soubresaut de la bataille de l'Aisne. Le combat d'Hurtebise est une mêlée furieuse, acharnée, sanglante, où le corps à corps fut la règle générale. Ce combat est pour le Régiment une belle victoire sur un ennemi très supérieur en nombre, formidablement armé, largement doté de grenades et ayant une position de départ très favorable.
Blessé le 24 septembre 1914, blessure avant-bras droit par shrapnell et éclat d’obus, ankylose complète du genou
Décoration : médaille militaire
Liste de pièces jointes