Joseph PREUILH voit le jour le mercredi 21 avril 1897 à Saugnac-et-Cambran.
Il est le fils de Michel PREUILH et de Catherine DUBOSCQ. A sa naissance, il a pour frères et soeurs : Catherine (née en 1878), Louise (née en 1881), Victor (né en 1883), Marcel (né en 1886) et Vincent (né en 1888).
Joseph sera garçon de café.
Il s'unit le mardi 5 mars 1929 à Bruges (33) avec Andrée Jeanne VIGNAUD.
Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.
Joseph PREUILH est décédé le lundi 23 septembre 1968, à l'âge de 71 ans, à Bordeaux (33).
Il est le frère du soldat PREUILH Marcel (302)
 
Classe : 1917
 
Numéro Matricule du recrutement : 620
 
Signalement :
Cheveux :         Châtain foncé
Sourcils :         
Yeux :              Gris foncé
Front :              Découvert
Nez :                Ordinaire
Bouche :          
Menton :          
Visage :            Ovale
Taille :              1 mètre 69
Degré d’Instruction Générale : 2
 
Détail des Services :
 
Incorporé à compter du : 8 janvier 1916
Campagne contre l’Allemagne du 8 janvier 1916 au 26 juillet 1919
 
Soldat de 2ème classe au 18ème Régiment d’Infanterie de Pau
Parti au front le 19 septembre 1916.
1916 Argonne (septembre) : Noue de Beaumont
Somme (déc.-fév.17) : Harbonnière, Berny-en-Santerre
1917 Aisne : Craonne, plateau de Californie (avril et mai)
 
Du 4 au 8 mai, les pertes du régiment (après l’attaque de Craonne) s’élèvent à 20 officiers et 824 soldats (600 citations individuelles sont distribuées), il est mis au repos à Villers-sur-Fère. On lui accorde comme récompense 1 citation à l’ordre de l’armée et, pour la première série de permissions, un taux de 25%.
Mais aussitôt, pour les 2 autres séries, on tombe à 13 et 9%. Des désillusions se créent.
 
La situation reste pourtant calme jusqu’au 27 mai, journée de la Pentecôte, où des soldats du 267e RI se mêlent aux libations. Des discutions s’engagent sur les événements qui se passent dans d’autres régiments du secteur.
Dans la soirée, l’ordre arrive de remonter à Craonne. Les manifestations commencent dans les 3 bataillons : des groupes commencent à parcourir les rues de la Ville, des coups de feu sont tirés, des violences sur officiers et soldats refusant de « suivre », des grenades lancées, des voitures détériorées, l’internationale chantée …
 
Devant l'évolution de la situation, il semble que les soldats du 18e RI se divisent assez nettement : à 22h20, le 3e bataillon embarque sans incident, et le premier, qui avait en partie participé à la première manifestation, finit par l'imiter. Le 2e bataillon persiste seul dans son refus. Les gendarmes arrivent le lendemain vers 5h30.
Les 60 derniers mutins finissent, vers 7H30, par monter en camions à la Fère-en-Tardenois.
14 soldats passent en conseil de guerre, pour révolte avec armes. 5 condamnations à mort, dont une grâce.
3 soldats ont été fusillés à Maizy le 12 juin 1917 pour cette mutinerie. Un 4e a échappé à la mort, le caporal Vincent MOULIA, puisqu'il s'est évadé, la veille. Il va réussir à rejoindre son village natal, Nassiet, du sud des Landes. Puis il passera en Espagne.
Plus tard, le curé de Nassiet conduit Berthe, la fiancée de Vincent, en Espagne pour les marier et le couple va s'y installer.
 
Le Journal des Marches et Opérations du 18e RI n’existe plus, mais les faits sont relatés dans le journal de la brigade. 
 
Alsace (juin-sept.) : Soppe
1918 Le Matz (mars avril) : Tricot, Domfront, Montdidier puis l’Ailette (sept.-oct.) : Jaulzy, Allemant, Montbavin, Laniscourt
 
 
 
Blessé le 3 juin 1917 à Craonne, plaie à la région thoracique par éclat d’obus.
 
Blessé le 14 juin 1918, plaie tranchante de la main gauche par éclat d’obus.