Hippolyte PAYSAN voit le jour le jeudi 31 décembre 1896 à Pouillon.
Il est le fils de Jean dit Marcel PAYSAN, âgé de 25 ans et de Marie dite Elisa LUCQ, âgée de 22 ans. . Il a pour frères et soeurs : Valentine (née en 1898), Félicien dit Joseph (né en 1899), Marie dite Maria (née en 1900), Alphonse (né en 1902), Henri dit Ernest (né en 1904), René dit André (né en 1905), Lucie (née en 1906), Jean dit René (né en 1909), Alexandre (né en 1913) et Alice (née en 1914).
Hippolyte sera cultivateur.
Hippolyte PAYSAN est décédé le jeudi 20 juillet 1916, à l'âge de 19 ans, à Barleux (Somme).
Il est le frère du soldat PAYSAN Félicien dit Joseph (286), et le cousin germain des soldats PAYSAN Alphonse (284), PAYSAN Alphonse (285), PAYSAN Henri (287), PAYSAN Joseph (289), PAYSAN Rémi (290), et PEYSAN Jean Baptiste (292).
Conscrit à Saugnac et Cambran
Classe : 1916
Numéro Matricule du recrutement : 206
Signalement :
Cheveux : Blonds
Yeux : Bleus
Front : Moyen
Nez : Moyen
Visage : Rond
Taille : 1 mètre 66
Degré d’Instruction Générale : 3
Détail des Services :
Incorporé à compter du : 9 avril 1915
Campagne contre l’Allemagne du 9 avril 1915 au 20 juillet 1916
Soldat de 2ème classe au 7ème Régiment d’Infanterie Coloniale de Bordeaux.
Passé au 42ème Régiment d’Infanterie Coloniale le 7 décembre 1915
Passé au 23ème Régiment d’Infanterie Coloniale le 17 avril 1916
Secteur de Foucaucourt (région du Bois Commun) (25 mai) puis subdivision de Dompierre (4 juin).
Attaque du 1er juillet, 1er objectif : Dompierre et Becquincourt, 2nd objectif : Herbécourt et Assevillers.
4 juillet : en position au sud de Barleux.
13 juillet : dans les tranchées de la région de Dompierre.
Le 20 juillet, le 23ème reçoit pour mission d'enlever les organisations défensives de l'ennemi au sud de Barleux. L'attaque est menée par les 1er et 3e bataillons, lesquels ne possèdent plus que 3 compagnies, quoique ayant un front d'attaque très étendu. Les première et seconde vagues franchissent la première tranchée ennemie (tranchée de la Jonction). Le bataillon sud continue sa progression, le bataillon nord est arrêté net. Des îlots de résistance se sont formés et l'ennemi commence une fusillade très nourrie sur la troisième vague qui franchit les parapets, plusieurs mitrailleuses entrent également en action et arrêtent net la progression. L'ennemi garnit de nouveau vers le sud sa tranchée de première ligne; les deux premières vagues sont complètement isolées du régiment. Tous les agents de liaison envoyés pour recueillir des renseignements sur les unités engagées sont tués avant d'avoir pu accomplir leur mission. A 8H15, une violente contre-attaque précédée d'un très violent bombardement tente de nous chasser de la position. Grâce à la bravoure des mitrailleurs de la CM3 (lieutenant ABELS), la contre-attaque est repoussée, mais non sans de très fortes pertes.
La lutte continue acharnée à la grenade, tous les approvisionnements trouvés sur la position sont utilisés en attendant le ravitaillement très lent, par suite d'un bombardement d'une violence inouïe. Les unités en liaison avec le régiment au nord et au sud ne pouvant avancer, il est impossible de continuer la progression devant la résistance de l'ennemi qui n'a pas souffert de notre bombardement préparatoire et dont l'artillerie contrebat très efficacement la nôtre. Le régiment est très éprouvé.
Disparu le 20 juillet 1916 entre Assevillers et Barleux.
Liste de pièces jointes
Vous trouverez des informations complémentaires sur ce soldat à l'adresse suivante : https://gw.geneanet.org/familleslandaises_w?lang=fr&p=hippolyte&n=paysan
Il s'agit d'un arbre collaboratif visant à reconstituer les familles des Landes auquel nous avons apporté notre contribution dans le cadre de l'opération "Arbre 14-18".