Henri NOGARO voit le jour le samedi 22 novembre 1879 à Saugnac-et-Cambran (Béryé).
Il est le fils de Jean NOGARO, laboureur, âgé de 31 ans et de Vincence MARQUEBIELLE, âgée de 29 ans. Il a une soeur et un frère, Justine Augustine (née en 1877) et Jean Baptiste (né en 1882).
Il s'unit le dimanche 12 février 1905 avec Jeanne LAPEYRE (décédé en 1990).
Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.
Henri NOGARO est décédé le samedi 5 mai 1917, à l'âge de 37 ans, à Craonne près de Chevreux.
Il est le frère du soldat NOGARO Jean dit Jean Baptiste (281).
Conscrit à Saugnac et Cambran
Classe : 1899
Numéro Matricule du recrutement : 1728
Signalement :
Cheveux : Châtains
Sourcils : Châtains
Yeux : Châtains
Front : Découvert
Nez : Long
Bouche : Grande
Menton : Rond
Visage : Ovale
Taille : 1 mètre 68
Degré d’Instruction Générale : 0
Détail des Services :
Incorporé à compter du : 4 août 1914
Campagne contre l’Allemagne du 4 août 1914 au 6 mai 1917
Soldat de 1ère classe au 141ème Régiment Territorial d’Infanterie de Mont de Marsan
1914 Août et septembre : travaux dans "l'intervalle" nord-est du camp retranché de Paris, région de Mitry-Mory
Octobre 1914 à avril 1915 : engagement dans la première bataille d'Artois entre Vernelles et Angres, puis dans toute la région d’Arras (Bouvigny, Boyeffles, Fosse Calonne, le Rutoire, Montdidier, Cambrin, Le Puits Noir, Noeux- les-Mines)
1915 15 mai au 14 juillet : occupation du secteur de Notre Dame de Lorette
15 juillet au 3 octobre : déplacements, travaux de défense et occupation de lignes : Maucourt, Humbercourt, Warluzel, Berneville, Sémincourt, Beaumetz-les-Loges, Blaireville.
Hiver 1915-1916, le régiment monte dans le secteur de LOOS-GRENAY. Il exécute des travaux à AIX-NOULETTE, BRACQUENCOURT, HERSIN.
Passé au 77ème Régiment d’Infanterie de Cholet le 20 novembre 1915
1915 jusqu’en déc. : Loos-en-Gohelle
1916 Artois (fév.) : bois en Hache puis Meuse : Vaubecourt (avril), bataille de Verdun (avril-mai) : cote 304
Champagne (mai-sept.) : butte de Souain puis bataille de la Somme (oct.-déc.) : Sailly-Saillisel, Combles, bois Tripot
Passé au 66ème Régiment d’Infanterie le26 octobre 1916
1916 Artois (janv.) : Aix Noulette puis bataille de Verdun (avril-mai) : cote 304, bois Camard, bois Carré
Champagne (juin-sept.) : Souain
Bataille de la Somme (oct.): Secteur de Sailly-Saillisel, bois des Bouleaux, bois de Leude, Combles, Morval puis le Transloy (nov.) puis Bouchavesnes, boyau des Glands (déc.)
1917 Champagne (janv.-avril) : Thuisy, sud de Reims
Attaque du Chemin des Dames (avril) : Cuiry, Les Chaudarbes
« Le 19 mai 1917 le 3ème bataillon (bataillon RABUSSEAU) du 66ème RI refuse de monter en ligne ».
Le général DUCHÊNE pris une décision terrible de décimation : il fallait réagir sur le champ et avec la sévérité la plus impitoyable : Les hommes du 66e RI furent rassemblés, On leur lut l’ordre du général, des hommes furent choisi au hasard (semble-t-il), ils furent fusillés quelques instants plus tard. (Mutineries 1917, John Williams)
Une seconde étude de cette mutinerie faite par Guy PEDRONCINI (Les mutineries de 1917 éditions PUF, p108), montre qu’aucun des documents d’archives ne peut venir à l’appui de cette affirmation. Ce bataillon devait relever l’autre bataillon du 66e RI. 86 hommes au total ne répondent pas à l’appel du 19 mai, ils se dispersent.
Ils finissent par être repris en main.
Les 22 et 24 mai ce bataillon repart à l’attaque, « avec entrain ». 3 des 86 hommes sont tués.
Sur les 83 hommes restants, 42 sont mis hors de cause, 21 sont punis de prison avec sursis, 19 feront 60 jours de prison avec retard de 60 jours de permission. Un seul, est traduit en conseil de guerre et sera, le 2 juin, condamné à 10 de travaux publics.
Il s’agit d’un incident qu’explique surtout le manque de permissions (les 2/3 des hommes n’ont pas eu de permissions depuis 6 mois).
Il semble que cette « décimation » ait fait partie des nombreux bruits qui coururent sur la répression des « mutineries »
Aisne de mai en juil. : Tranchée de la Plaine, de Liévin, bois de Beaumarais, tranchée des Courtines, tranché Turques, plateaux des Casemates et de Californie, tranchées des Sapinières, de Troyes, ouvrage en Fer de Lance, boyau de Vauclerc, Chevreux
Décédé le 6 mai 1917 près de Chevreux (Aisne). Tué à l’ennemi.
Inhumé au cimetière de Monacq, Bois de Beau Marais (Aisne) tombe n°123.
Liste de pièces jointes
Vous trouverez des informations complémentaires sur ce soldat à l'adresse suivante : https://gw.geneanet.org/familleslandaises_w?n=nogaro&oc=0&p=henri
Il s'agit d'un arbre collaboratif visant à reconstituer les familles des Landes auquel nous avons apporté notre contribution dans le cadre de l'opération "Arbre 14-18".