232 LE DESCHAULT DE MONREDON Pierre

Pierre LE DESCHAULT de MONREDON voit le jour le mardi 24 septembre 1889 à Saugnac-et-Cambran (Chateau d'Oro).
Il est le fils de Charles Marie LE DESCHAULT de MONREDON, âgé de 28 ans et de Marie Jeanne Emma Julia NAVAILLES, âgée de 23 ans.
Pierre sera ingénieur.
Il s'unit le mardi 13 avril 1920 à Bayonne avec Jeanne Josephe Marie CASEDEVENT.
Ce couple aura quatre enfants :
- Nicole née en 1921.
- Michel Elophe François Régis né en 1923.
- Monique née en 1928.
- Marie Thérèse née en 1933.
Pierre LE DESCHAULT de MONREDON est décédé le vendredi 15 juillet 1949, à l'âge de 59 ans, à Saugnac-et-Cambran (Chateau d'Oro).
Il est le frère du soldat André LE DESCHAULT de MONREDON (231).
 
Conscrit à Saugnac et Cambran
 
Classe : 1909
 
Numéro Matricule du recrutement : 310
 
Signalement :
Cheveux :         Châtains
Yeux :              Châtains
Front :              Inclinaison : légère ; Hauteur : moyenne ; Largeur : grande
Nez :                Dos : rectiligne; Base : abaissée; Hauteur : moyenne ; Saillie : grande ; Largeur : grande
Visage :            Plein
Taille :              1 mètre 79
Degré d’instruction générale : 5
Renseignements physionomiques complémentaires : teint coloré, lèvres minces, bouche moyenne, menton légèrement pointu, oreilles plates, sourcils drus, yeux saillants.
 
 
Détail des Services :
 
Engagé volontaire pour six ans à Dax le 25 octobre 1910 au titre du 24ème régiment d’artillerie.
Elève à l’Ecole Nationale Supérieure des Mines le 23 octobre 1911.
 
Incorporé à compter du : 4 août 1914
Campagne contre l’Allemagne du 4 août 1914 au 14 août 1919
 
Maréchal des Logis au 24ème Régiment d’Artillerie de La Rochelle.
 
Passé au 14ème Régiment d’Artillerie de Tarbes le 15 octobre 1914.
 
Promu Sous-lieutenant de Réserve avec effet au 4 août 1914
 
Promu Lieutenant de Réserve le 19 juillet 1916
 
Détaché au Service Aéronautique, Escadrille F44
 
Nommé Commandant de l’Escadrille 52
 
 
Blessé le 7 septembre 1914 par éclat d’obus à la mâchoire.
 
Blessé le 26 septembre 1916 en mission aérienne à l’escadrille NF44 : contusions multiples, commotion cérébrale, plaie contuse à l’œil droit.
 
Blessure en mission aérienne le 2 juin 1918 à l’escadrille 52 : fracture de la cuisse par balle.
 
 
Citation à l’ordre de l’Armée le 12 octobre 1916 (n°433) (J.O. du 28 février 1917) : Observateur d’un courage et d’un sang froid exceptionnel. Le 26 septembre 1916, parti par un temps très défavorable, a survolé à très faible altitude les tranchées ennemies pour recueillir les renseignements qui lui étaient demandés. A eu son avion gravement atteint par des éclats d’obus qui ont sectionné des commandes. A été blessé dans sa chute.
 
Citation à l’ordre du Corps d’Armée le 3 octobre 117 (n°167) : Observateur d’élite accomplissant avec adresse et courage toutes les missions qui lui ont été confiées. A rendu les plus grands services au cours de la dernière offensive. Compte plus de 250 heures de vol et est rentré plusieurs fois son appareil gravement endommagé par l’Artillerie, l’Infanterie et l’aviation ennemie. Le 16 juin a eu un combat contre deux avions ennemis et a terminé sa mission avant d’atterrir.
 
Ordre n°7857 « D » le 16 juin 1918 : Promu Chevalier de la Légion d’Honneur , rang du 4 juin 1918. Pilote et chef d’escadrille de premier ordre qui s’est signalé en maintes circonstances par sa bravoure audacieuse. Grièvement blessé au cours d’une reconnaissance à faible altitude au-dessus des lignes ennemies, a fait preuve d’une rare énergie, réussissant à ramener dans nos lignes l’avion qu’il pilotait et atterrissant avec son appareil intact. Deux blessures antérieures. Deux citations.
 
Citation à l’ordre de l’Armée de l’Escadrille (S.A.L. 52 n°46070-10.332 « D ») le 28 novembre 1918 : Au cours du printemps et été 1918, a été partout où on s’est battu. Sous l’énergique commandement du Lieutenant de MONREDON s’est toujours montré unité d’élite à qui on pouvait tout demander et de qui on pouvait tout attendre. Au cours de maintes combats contre l’aviation ennemie et en particulier d’audacieuses liaisons d’Infanterie ses équipages n’ont cessé de manifester les plus belles qualités de dévouement.
 
Décorations :  Chevalier de la Légion d’Honneur.
                        Croix de Guerre