Paul LAGIERE voit le jour le dimanche 2 mai 1897 à Saugnac-et-Cambran (Hourques).
Il est le fils de Jean LAGIERE, charpentier, âgé de 39 ans et de Marie GENTIEU, ménagère, âgée de 23 ans.
Paul sera cultivateur.
Paul LAGIERE est décédé, célibataire, le mercredi 11 janvier 1984, à l'âge de 86 ans, à Dax.
Il est le neveu des soldats GENTIEU Jean (148), GENTIEU Nicolas (149) et GENTIEU Pierre dit Paul (150).
Classe : 1917
Numéro Matricule du recrutement : 564
Signalement :
Cheveux : Châtains
Yeux : Bleus
Front : Petit
Nez : Fort
Visage : Ovale
Taille : 1 mètre 63
Degré d’Instruction Générale : 2
Détail des Services :
Incorporé à compter du : 8 janvier 1916
Campagne contre l’Allemagne du 8 janvier 1916 au 23 septembre 1919
Soldat de 2ème classe au 12ème Régiment d’Infanterie de Tarbes.
1916 Bataille de Verdun (mai à oct.) : cote 304, cote 287
Passé au 18ème Régiment d’Infanterie le 11 octobre 1916
1916 Somme (déc.-fév.17) : Harbonnière, Berny-en-Santerre
Passé au 36ème Régiment d’Infanterie le 20 mars 1917
1917 Les Éparges puis Lorraine (mars-avril) : secteur de Lunéville
Une partie du 36e RI et du 129e RI, cantonné à Coeuvres, se mutine et décide de marcher sur Paris le 30 mai, avec l’intention de se joindre à un mouvement populaire.
Quelques jeunes officiers se joignent à eux. Après avoir pendu plusieurs gendarmes (à vérifier), ils obligèrent le mécanicien d’un train, en gare de Soissons, à mettre en marche vers la capitale. Le train fut stoppé à Villers-Cotterêts, les mutins furent ramenés à Soissons et les meneurs supposés mis en prison, puis jugés.
A l’Élysée, le président POINCARE fut consterné. (Mutineries 1917, John Williams).
Du 7 au 30 juin, le régiment est encore agité par des troubles dus à la désobéissance (Guy Pedroncini -Les mutineries de 1917 éditions PUF, p82)
Les faits sont relatés dans le journal de la 5e division.
Aisne (juin-août) : secteur d’Urvillers puis Cerny-en- Laonnois
Chemin des Dames (oct.-avril 1918) : Cerny, Oulches, moulin de Vauclair, ferme Malval
1918 Flandres (mai) : La Clytte
Sur les pentes du Kemmel, surnommé en 1918 « le mont chauve » tant il a été ravagé par les combats, un ossuaire regroupe les restes de 5 294 soldats français, tombés pour la plupart dans la bataille du mont et dont seulement 57 ont pu être identifiés.
Intoxiqué par gaz le 27 mai 1918 au Mont Kemmel (Belgique).
Liste de pièces jointes