Jean dit Gaston LABAGNERE voit le jour le mercredi 21 avril 1897 à Narrosse (Petit Lescout).
Il est le fils d’Etienne LABAGNERE, cultivateur, âgé de 28 ans et de Marie LAFITTE dite Laurentine, ménagère, âgée de 23 ans. A sa naissance, il a un frère Jean Baptiste Léon (né en 1895).
Jean sera cultivateur.
Il s'unit le samedi 26 avril 1924 à Saugnac-et-Cambran avec Virginie Maria LAFARGUE (1903-), la fille de Pierre Vincent LAFARGUE et de Marie PEYROUX.
Ce couple aura deux enfants :
- Marie Renée dite Marinette née en 1925.
- Jean Jacques né en 1926.
Jean dit Gaston LABAGNERE est décédé le samedi 15 septembre 1973, à l'âge de 76 ans, à Saugnac-et-Cambran.
Il est le frère du soldat LABAGNERE Jean Baptiste Léon (172) et le neveu des soldats LAFITTE François (192) et LAFITTE Jules (195). Il est également le gendre du soldat LAFARGUE Pierre Vincent (189). 
 
Conscrit à Saugnac et Cambran
 
Classe : 1917
 
Numéro Matricule du recrutement : 544
 
Signalement :
Cheveux :         Blonds
Yeux :              Gris
Front :              Moyen
Nez :                Moyen
Visage :            Ovale
Taille :              1 mètre 70
Degré d’Instruction Générale : -
 
Détail des Services :
 
Incorporé à compter du : 8 janvier 1916
Campagne contre l’Allemagne du 8 janvier 1916 au 26 avril 1918
 
Soldat de 2ème classe au 12ème Régiment d’Infanterie de Tarbes.
1914 Vers Charleroi : Gozée, Biesme-sur-Thuin (21 août) puis retraite : Guise (28-29 août)
Bataille de la Marne (5 au 13 sept.) : Marchais en Brie puis Aisne : Hurtebise, Craonnelle (sept. à juin 15)
1916 Bataille de Verdun (mai à oct.) : cote 304, cote 287
 
 
Passé au 18ème Régiment d’Infanterie de Pau le 11 octobre 1916
1916 Bataille de Verdun : Douaumont (mai) puis Argonne (juin-sept.) : Noue de Beaumont
Somme (déc.-fév.17) : Harbonnière, Berny-en-Santerre
1917 Aisne : Craonne, plateau de Californie (avril et mai)
 
 
Passé au 36ème Régiment d’Infanterie de Caen le 20 mars 1917
1917 Les Éparges puis Lorraine (mars-avril) : secteur de Lunéville
 
Une partie du 36e RI et du 129e RI, cantonné à Coeuvres, se mutine et décide de marcher sur Paris le 30 mai, avec l’intention de se joindre à un mouvement populaire.
Quelques jeunes officiers se joignent à eux. Après avoir pendu plusieurs gendarmes (à vérifier), ils obligèrent le mécanicien d’un train, en gare de Soissons, à mettre en marche vers la capitale. Le train fut stoppé à Villers-Cotterêts, les mutins furent ramenés à Soissons et les meneurs supposés mis en prison, puis jugés.
A l’Élysée, le président POINCARE fut consterné. (Mutineries 1917, John Williams).
Du 7 au 30 juin, le régiment est encore agité par des troubles dus à la désobéissance (Guy Pedroncini -Les mutineries de 1917 éditions PUF, p82)
Les faits sont relatés dans le journal de la 5e division.
 
Aisne (juin-août) : secteur d’Urvillers puis Cerny-en- Laonnois
Chemin des Dames (oct.-avril 1918) : Cerny, Oulches, moulin de Vauclair, ferme Malval
1918 Flandres (mai) : La Clytte puis Oise (juin-juil.) : Ferme Porte, Ferme des Loges, Antheuil-Porte
Bois de Ricquebourg et de la Berlière, Lassigny, Lagny, Guivry, château de Quessy, fort de Liez
Chemin des Dames (oct.) : Ostel, Bruyères, Marchais, Ebouleau, Montigny-Le-Franc, Agnicourt, Eteignières
 
 
 
Citation le 17 avril 1918 : Excellent soldat, très brave et très dévoué. S’est offert comme volontaire pour l’exécution d’un coup de main au cours duquel il a été grièvement blessé, amputé de l’avant bras gauche.
 
 
Décoration : Médaille Militaire.

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