Jean DUFAU voit le jour le dimanche 6 octobre 1872 à Saugnac-et-Cambran (Gourin).
Il est le fils de Jean DUFAU, charpentier, âgé de 41 ans et de Jeanne DUTAUZIA dite Marie, cultivatrice, âgée de 31 ans. Il a pour frères et soeurs : Pierre (né en 1868), Marie (née en 1870) et une autre Marie (née en 1875).
Jean sera cultivateur.
Jean DUFAU est décédé le jeudi 18 septembre 1947, à l'âge de 74 ans, à Cestas (Gironde).
Par sa seconde soeur, il est le beau-frère du soldat TASTET Louis (314).
Classe : 1892
Numéro Matricule du recrutement : 1711
Signalement :
Cheveux : Châtains
Sourcils : Châtains
Yeux : Châtains
Front : Couvert
Nez : Moyen
Bouche : Moyenne
Menton : Rond
Visage : Ovale
Taille : 1 mètre 49
Degré d’Instruction Générale : 3
Détail des Services :
Incorporé à compter du : 26 décembre 1914
Campagne contre l’Allemagne du 26 décembre 1914 au 1er janvier 1919
Soldat de 2ème classe au 142ème Régiment Territorial d’Infanterie de Bayonne.
Passé au 138ème Régiment Territorial d’Infanterie de La Rochelle le 26 janvier 1915
1e bataillon : secteur de Châtillon-sur-Seine (janv.-mars) : corvée de ravitaillement : convois, troupeau, fourrage, ravitaillement
2e bataillon : Sainte-Menehould, dépôt d’éclopés de cette ville (janv.-fév.), Chaumont, Laville-au-Bois (mars)
3e bataillon : Chaumont (fév.), Châlons-sur-Marne (mars)
Passé au 40ème Régiment Territorial d’Infanterie d’Orléans le 13 avril 1915
1915
1e bataillon : Meuse : dans les gares de la ligne Sainte-Menehould - Verdun : gardes des gares et corvées des trains de ravitaillement
En janvier, le 1e bataillon reçoit un renfort de 321 hommes. En mars, les pères de 6 enfants sont libérés, le bataillon en compte 48.
Saint-Dizier, Maraupt (avril).
Les hommes des classes 1894 et plus jeunes sont prélevés pour le front (307 soldats) et arrivée de renforts des classes 1890,91 et 92.
Dombasle, Sainte-Menehould (sept.) nombreux tués par bombardement. Travaux de terrassement en Argonne
2e bataillon : Travaux à Orléans, garde des gares et service annexes en gares d’Orléans et des Aubrais puis le 2e bataillon est réduit à 2 compagnies spéciales de station-magasin
3e bataillon : Camp retranché de Paris puis le 3e bataillon passe au 240e RIT, le 1e août 1915
4e bataillon : créé en mars à Orléans, puis il rejoint le camp retranché de Paris, le 1er août, il passe aussi au 240e RIT (formé aussi d’un bataillon du 39e RIT)
1916
1e bataillon : Meuse : Sainte-Menehould, Clermont-en-Argonne, Dombasle, Verdun, Dugny, Ancemont corvées de ravitaillement, garde et réparation des gares aide à l’évacuation des populations suite à l’offensive allemande de Verdun (fév.). Travaux de ravitaillement dans les gares, crassier de Marnaval, gare de Laudrecourt (mai-juin), escorte et surveillance de prisonniers (nov.-déc.)
1917
1e bataillon : escorte et surveillance de prisonniers (début année), garde des gares de Dugny, Lemmes et Vadelaincourt.
Le 27 mai, des soldats du 5e bataillon du 34e RIT dissous, rejoignent le 40e RIT. Le 21 juin, le 2e bataillon du 114e RI, dissous, rejoint le 40e RIT pour former les 5e et 6e compagnies. Tous les hommes des classes 88, 89 et 90, exerçant la profession de cultivateur, sont renvoyés dans leurs foyers.
Les auxiliaires des classes 1901 et plus anciennes sont renvoyées sur leurs dépôts d'origine.
Pour combler tous ces vides, le Bataillon reçoit des pères de quatre enfants, tirés des unités de l'avant 579 gradés et hommes sont répartis entre les six Compagnies.
En août, renvoi à l'intérieur de tous les hommes qui restaient de la classe 90 et des pères de cinq enfants.
Garde des gares de Dugny, Lemmes, Saint-Dizier et travaux divers
1918
1e bataillon : gares de Dugny, Lemmes, Saint-Dizier en janvier, la 19e compagnie du 138e RIT passe au 40e, où elle prend le N° 7 escortes de prisonniers, service des chemins de fer
Liste de pièces jointes