Jean Joseph DUBOSCQ voit le jour le mardi 15 mars 1898 à Hinx (Barbé).
Il est le fils de Jean DUBOSCQ, laboureur, âgé de 40 ans et de Marie CHANCHOU, ménagère, âgée de 29 ans. A sa naissance, il a plusieurs soeurs : Madeleine (née en 1891), Victoire (née en 1893) et Marie (née en 1896).
Jean sera agriculteur puis garde forestier.
Il s'unit avec Jeanne PASTINELLI (1894-1985).
Ce couple aura un enfant, Roland, né en 1928.
Jean Joseph DUBOSCQ est décédé le samedi 25 février 1961, à l'âge de 62 ans, à Orléansville (Général Gouraud) en Algérie.
Conscrit à Saugnac et Cambran
Classe : 1918
Numéro Matricule du recrutement : 420
Signalement :
Cheveux : Châtains
Yeux : Châtains
Front : Couvert
Nez : Gros
Visage : Long
Taille : 1 mètre 60
Degré d’Instruction Générale : 2
Détail des Services :
Incorporé à compter du : 12 avril 1917
Campagne contre l’Allemagne du 25 avril 1917 au 31 mars 1921
Engagé volontaire pour 4 ans à Bayonne le 12 avril 1917
Soldat de 2ème classe au 1er Régiment de Zouaves.
Passé au 9ème Régiment de Tirailleurs Algériens le 1 mai 1917
Au repos vers Liverdun, il est transporté en Champagne à partir du 6 mai 1917.
Du 15 au 29 mai 1917, il occupe le secteur du Mont Blond.
Du 9 juin au 6 juillet 1917, il revient en ligne dans le secteur de la Tourbe, puis il va au repos dans la région d’Epense (près de Sainte-Menehoulde).
Du 3 août 1917 au 1er janvier 1918, il est à Verdun, d’abord dans le secteur du Mort-Homme et de Cumières, puis vers le Bois des Bourrus et enfin vers la côte de l’Oie et Regnéville.
Du 2 janvier au 5 avril 1918, il est en Lorraine, puis dans l’Oise, du 5 avril au 9 mai 1918, puis il effectue différents déplacements du 9 mai au 10 juin 1918 : Oise, puis Artois, puis de nouveau Oise.
Du 11 au 13 juin 1918, il participe à la bataille du Matz en attaquant vers Marquéglise.
Transporté vers Crépy-en-Valois, il remonte en ligne le 9 juillet 1918 au nord de Villers-Cotterêts. Il participe à une série d’attaques dans ce secteur, puis est engagé dans la 2ème bataille de la Marne du 18 au 21 juillet 1918 où il enlève le village et la château de Villers-Hélon le 18, le village de Blanzy et le bois de Mauloy le 19.
Retiré du front, il franchit l’Aisne les 17 et 18 août et, du 18 août au 2 septembre 1918, il est engagé dans la 2ème bataille de Noyon vers Nampcel-sous-Touvent, puis vers Blérancourt ; après avoir franchi le 29 août le canal puis l’Ailette dans la région de Champs, il poursuit vers la forêt de Coucy.
Après une période de réorganisation dans la région de Coulommiers, il est transporté en Champagne le 21 septembre 1918 vers Somme-Tourbe. Initialement en réserve, il est engagé à partir du 1er octobre dans la bataille de Somme-Py (monts Chéry et de Loisy) et son exploitation jusqu’à l’Aisne, vers Voncq et Condé-les-Vouziers. 3ème citation à l’ordre de l’armée, globale pour les combats du 26 septembre au 15 octobre 1918.
Transporté à Survilliers près de Paris, il remonte au front par étapes à partir du 30 octobre 1918, mais ne sera pas vraiment engagé jusqu’à l’armistice.
Passé au 1er Régiment de Tirailleurs Algériens le 29 janvier 1919
Passé au 13ème Régiment de Tirailleurs Algériens le 12 décembre 1920
Nommé Caporal le 1er avril 1919
Nommé Caporal Fourrier le 11 octobre 1919
Nommé Sergent Fourrier le 11 août 1920
Blessé le 31 août 1918 à L’Ailette : Plaie région lombaire par balle.
Liste de pièces jointes