Pascal DOUAT voit le jour le dimanche 31 mars 1872 à Narrosse (Bernachon).
Il est le fils de Jean DOUAT, âgé de 28 ans et de Catherine LOUMÉ, âgée de 21 ans.
Pascal sera ouvrier.
Pascal DOUAT est décédé le vendredi 1 octobre 1937, à l'âge de 65 ans, à Saugnac-et-Cambran (Pavillon).
Il est le frère des soldats DOUAT Augustin (105) et DOUAT Jean (106).
 
Habitait Saugnac et Cambran lors du recensement de 1911
 
Classe : 1892
 
Numéro Matricule du recrutement : 1607
 
Signalement :
Cheveux :         Châtains
Sourcils :          Châtains
Yeux :              Châtains
Front :              Ordinaire
Nez :                Moyen
Bouche :           Moyenne
Menton :           Rond
Visage :            Obale
Taille :              1 mètre 64
Degré d’Instruction Générale : 3
 
Détail des Services :
 
Incorporé à compter du : 1er août 1914
Campagne contre l’Allemagne du 1er août au 29 août 1914 puis du 1er décembre 1914 au 29 décembre 1918
 
Caporal au 142ème Régiment Territorial d’Infanterie de Bayonne
1914 Saint-Soupplets (sept.), Arvillers, Davenescourt (début oct.) puis Artois : Noeux-les-Mines, Vermelles, Noyelles-les-Vermelles (oct.),  Combrieu, Givenchy, La Bassée (nov. déc.)
1915 Artois (janv.- juil.) : Calonne, Grenay, Noulette     Champagne (sept. Déc.) : Beauséjour, ravin de Marson
1916 Verdun
 
Passé au 9ème Bataillon du 95ème Régiment Territorial d’Infanterie de Brive le 5 mars 1916
1916 Verdun
 
Passé au 32ème Régiment Territorial d’Infanterie d’Argentan le 19 juin 1916
 
 
Passé au 87ème Régiment Territorial d’Infanterie de Brest le 5 novembre 1917
1918.
1e bataillon : avril-juil. : Calais et affecté à la gare régulatrice. Les Compagnies sont réparties entre Calais, Dunkerque, Saint-Pol-sur-Mer, Pont d'Ove et s'emploient à divers travaux Le 18 juillet, le bataillon est affecté à la gare régulatrice de Troyes.
Puis en août : Épernay (travaux sur les terrains nouvellement reconquis)
Le 24 août 1918, le Bataillon part en Lorraine et travaille dans les parcs à munitions.
Puis le Bataillon est un peu disloqué. La 2e Compagnie est envoyée à Saint-Mihiel, aussitôt après le repli de l'ennemi, pour être mise à la disposition du Génie.
Les autres Compagnies sont disséminées et logent à Chovoncourt, Spada, Apremont, Léronville.
2e bataillon : secteur de Reims jusqu’en avril puis Commission Régulatrice de Mantes et réparti dans les environs : Achères, Corbeil, pour y exécuter les travaux divers indispensables au bon fonctionnement des gares régulatrices (jusqu’en nov.)
4e bataillon : Gray, gare Régulatrice: service forestier, gardes de tous genres, plantons, comptables, convoyeurs, etc., etc. Jusqu'à la fin de la campagne, le 4e Bataillon reste attaché à ce même service, mais les unités furent excessivement fractionnées.
6e bataillon : Oise : mis à la disposition du Commandant des Troupes de la Division d'Étapes (service routier et forestier, des scieries, du service de brancardiers, etc.), Beauvais.