Vincent DESSARPS voit le jour le dimanche 27 décembre 1874 à Estibeaux.
Il est le fils de Jean DESSARPS et de Jeanne LASSERRE. Il a pour frères et soeurs : Jeanne (née en 1871), Catherine (née en 1877), Marie (née en 1879), Françoise (née en 1881) et Jean Marie Félix (né en 1881).
Vincent sera cultivateur.
Il s'unit le jeudi 16 août 1906 à Saugnac-et-Cambran avec Jeanne DARREUYRE (1883-), la fille de Jean DARREUYRE et de Françoise LABADIE.
Ce couple aura trois enfants :
- Françoise née en 1907.
- Jean né en 1911.
- Maurice né en 1914.
Vincent DESSARPS est décédé le dimanche 2 septembre 1956, à l'âge de 81 ans, à Saugnac-et-Cambran.
Classe : 1894
Numéro Matricule du recrutement : 762
Signalement :
Cheveux : Noirs
Sourcils : Noirs
Yeux : Châtains
Front : Couvert
Nez : Moyen
Bouche : Moyenne
Menton : Rond
Visage : Ovale
Taille : 1 mètre 59
Degré d’Instruction Générale : 2
Détail des Services :
Incorporé à compter du : 4 août 1914
Campagne contre l’Allemagne du 4 août 1914 au 23 décembre 1918
Caporal au 142ème Régiment Territorial d’Infanterie de Bayonne
1914 Saint-Soupplets (sept.), Arvillers, Davenescourt (début oct.) puis Artois : Noeux-les-Mines, Vermelles, Noyelles-les-Vermelles (oct.), Combrieu, Givenchy, La Bassée (nov. déc.)
1915 Artois (janv.- juil.) : Calonne, Grenay, Noulette
Passé au 33ème Régiment Territorial d’Infanterie le 26 juillet 1915
1915
2e bat. : Villers-sur-Meuse à la disposition du 6e corps d’armée : réfection du réseau routier de la défense avancée de Verdun, Ancemont, Génicourt, Nicey, Vaux-les-Palameix, secteur de Sommedieu, Trois-Jurés, Rupt-en-Woëvre, Génicourt, Mouilly (avril), Amblonville, les Trois-Jurés, Villers-sur-Meuse, puis secteur sud de Verdun (jusqu’en déc.)
3e bat. : Même secteur et travaux qu’en 1914, avec un détachement au nord d ’Arras pour une compagnie (Berthonval, Souchez)
1916
1e bat. : Construction chemin de fer à Gironville, carrière de Flirey, Broussey, Ansauville puis à partir de mai : bois de la Hazelle, Bernécourt, Noivant, Andilly, Minorville
Dissolution du 1e bataillon le 5 juillet 1916
2e bat. : service routier du 2e CA, travaux très importants de jour et de nuit sur la Voie Sacrée sud de Verdun, Dieue-sur-Meuse, les 6e et 7e compagnies travaillent dans les secteurs de Belrupt, fort du Rozelier, Haudainville, Bernaton
3e bat. : Même secteur et travaux qu’en 1915
300 soldats du 57e RA passent au 33e RIT en mars 1916.
En 1916, comme en 1915, le bataillon subit de profondes modifications par divers prélèvements atteignant 900 hommes et gradés versés dans des unités actives qui sont en partie remplacés par 450 hommes de vieilles classes.
1917
2e bat. : En avril 1917, le bataillon passe à la disposition de la IVe armée : construction d’hôpitaux, de camps de prisonniers de guerre (Saint-Hilaire), ravitaillement en munitions puis en juin à la disposition du Génie : Sainte-Menehould, route de Suippes à Perthes-lès-Hurlus, bois des Echelons, Somme-Suippes, Mourmelon
3e bat. : Nord : Malo-les-Bains, Roosendaal, Hondschoote, Coxyde, Rousbrugge
Le 3e bataillon est dissous le 30 septembre 1917, 386 soldats rejoignent le 138e RIT
Passé au 115ème Régiment Territorial d’Infanterie le 8 octobre 1917
1917 Les Ravines, cote 675, Les Coichots, La Chapelotte
Passé au 93ème Régiment Territorial d’Infanterie le 10 mars 1918
Le 5 mars 1918, le Régiment est supprimé en tant que régiment et sert à constituer un bataillon de pionniers et des compagnies de mitrailleuses de position. Le drapeau est rapporté au dépôt du corps à Périgueux.
Liste de pièces jointes