Augustin CAZALA voit le jour le mercredi 24 avril 1895 à Saugnac-et-Cambran (Mirande).
Il est le fils de Bernard CAZALA, âgé de 37 ans et de Jeanne BÉGU. A sa naissance, il a deux frères: Amédée (né en 1887), Ferdinand (né en 1890).
Augustin sera cultivateur.
Il s'unit le mardi 7 janvier 1930 à Saugnac-et-Cambran avec Marie Marguerite TASTET (1900-1995), la fille de Louis TASTET et de Marie DUFAU.
Augustin CAZALA est décédé le vendredi 3 février 1978, à l'âge de 82 ans, à Dax (40088).
Il est le frère des soldats CAZALA Amédée (59) et CAZALA Ferdinand (62), et le neveu de CAZALA Bernard Auguste (61). C’est également le gendre du soldat TASTET Louis (315).
Conscrit à Saugnac et Cambran
Classe : 1913
Numéro Matricule au bureau de recrutement de Bayonne : 36
Signalement :
Cheveux : Blonds
Yeux : Bleus
Front : Moyen
Nez : Grand
Visage : Long
Taille : 1 mètre 64
Degré d’Instruction Générale : 2
Détail des Services :
Incorporé à compter du : 3 septembre 1917
Campagne contre l’Allemagne du 3 septembre 1917 au 12 septembre 1919
Service Auxiliaire au 18ème Régiment d’Infanterie.
1914 Vers Charleroi : Marbaix, Biesme-sous-Thuin (23 août), Guise (28-29 août)
Bataille de la Marne (5 au 13 sept.) : Beaurieux, Marchais-en-Brie, Pontavert
Reprise de l'offensive (nov. 14 – janv. 15) : Hurtebise,
1915 Chemin des Dames : Oulches, Vassogne, Vauclair, bois Foulon, Trou de l’Enfer
1916 Bataille de Verdun : Douaumont (mai) puis Argonne (juin-sept.) : Noue de Beaumont
Somme (déc.-fév.17) : Harbonnière, Berny-en-Santerre
1917 Aisne : Craonne, plateau de Californie (avril et mai)
Du 4 au 8 mai, les pertes du régiment (après l’attaque de Craonne) s’élèvent à 20 officiers et 824 soldats (600 citations individuelles sont distribuées), il est mis au repos à Villers-sur-Fère. On lui accorde comme récompense 1 citation à l’ordre de l’armée et, pour la première série de permissions, un taux de 25%.
Mais aussitôt, pour les 2 autres séries, on tombe à 13 et 9%. Des désillusions se créent.
La situation reste pourtant calme jusqu’au 27 mai, journée de la Pentecôte, où des soldats du 267e RI se mêlent aux libations. Des discutions s’engagent sur les événements qui se passent dans d’autres régiments du secteur.
Dans la soirée, l’ordre arrive de remonter à Craonne. Les manifestations commencent dans les 3 bataillons : des groupes commencent à parcourir les rues de la Ville, des coups de feu sont tirés, des violences sur officiers et soldats refusant de « suivre », des grenades lancées, des voitures détériorées, l’internationale chantée …
Devant l'évolution de la situation, il semble que les soldats du 18e RI se divisent assez nettement : à 22h20, le 3e bataillon embarque sans incident, et le premier, qui avait en partie participé à la première manifestation, finit par l'imiter. Le 2e bataillon persiste seul dans son refus. Les gendarmes arrivent le lendemain vers 5h30.
Les 60 derniers mutins finissent, vers 7H30, par monter en camions à la Fère-en-Tardenois.
14 soldats passent en conseil de guerre, pour révolte avec armes. 5 condamnations à mort, dont une grâce.
3 soldats ont été fusillés à Maizy le 12 juin 1917 pour cette mutinerie. Un 4e a échappé à la mort, le caporal Vincent MOULIA, puisqu'il s'est évadé, la veille. Il va réussir à rejoindre son village natal, Nassiet, du sud des Landes. Puis il passera en Espagne.
Plus tard, le curé de Nassiet conduit Berthe, la fiancée de Vincent, en Espagne pour les marier et le couple va s'y installer.
Le Journal des Marches et Opérations du 18e RI n’existe plus, mais les faits sont relatés dans le journal de la brigade.
Alsace (juin-sept.) : Soppe
1918 Le Matz (mars avril) : Tricot, Domfront, Montdidier
Passé au 18ème Régiment d’Escadron du Train des Equipages le 26 avril 1918
Passé au 8ème Régiment du Génie le 2 octobre 1918
Liste de pièces jointes