Léon dit Vincent BERGERON voit le jour le samedi 9 avril 1887 à Sort-en-Chalosse (40308) - Petit Sin.
Il est le fils d’Étienne BERGERON, cultivateur, âgé de 31 ans et de Catherine DAILHAT, cultivatrice, âgée de 27 ans. A sa naissance, il a pour frères et sœurs : Jean (né en 1885) et Marie Élisa (née en 1885). La famille s’agrandira ensuite avec les naissances de Paul Martin (en 1888) et Léonie (en 1890).
Il se marie le dimanche 26 janvier 1919 à Narrosse avec Marie BERNIOLLES (1897-), ménagère, la fille de Jean BERNIOLLES et de Marie BACHERÉ.
Ce couple aura trois enfants :
- Henriette née en 1919.
- Gabriel Maurice né en 1921.
- Madeleine Jeanne née en 1925.
Léon dit Vincent BERGERON et sa famille emménagent à Saugnac et Cambran en 1920, maison Grand Badets, après la naissance de leur premier enfant (née à Narrosse).
Léon dit Vincent BERGERON est décédé le mardi 10 février 1959, à l'âge de 71 ans, à Saint-Vincent-de-Paul (40283).
Classe : 1907
Numéro Matricule au bureau de recrutement de Mont de Marsan : 179
Signalement :
Cheveux : Châtains
Sourcils : Châtains
Yeux : Châtains
Front : Découvert
Nez : Moyen
Bouche : Moyenne
Menton : Rond
Visage : Ovale
Taille : 1 mètre 69
Degré d’Instruction Générale : 2
Détail des Services :
Incorporé à compter du : 4 août 1914
Campagne contre l’Allemagne du 7 août 1914 au 18 avril 1919
Soldat de 2ème classe au 49ème Régiment d’Infanterie de Bayonne.
1914 Vers Charleroi : Gozée, Biesme-sous-Thuin (23 août) puis retraite : Guise (28-29 août) : Séry, ferme Lorival
Bataille de la Marne (5 au 13 sept.) : Vendières, ferme de Bois Jean, La Haute Épine puis Beaurieux, Craonnelle (oct. nov.) puis Argonne et sur la Meuse : Hurtebise, la Ville-aux-Bois, Craonnelle
1915 Chemin des Dames (toute l’année) : Hurtebise, moulin de Vauclair
1916 Chemin des Dames (janv. à avril) : Hurtebise, moulin de Vauclair
Bataille de Verdun (mai) : Fleury, Vaux Chapitre, ravin de la Caillette puis Argonne (juin-août) : bois de la Gruerie
Champagne (août-sept.) : ouest de Perthes les Hurlus puis Somme (déc.) : Ablaincourt
1917 Somme (jan.-fév.) : Ablaincourt, Deniécourt, Foucaucourt puis Aisne : Craonne, Plateau de Californie (avril et mai)
Début juin, des mutineries ont eu lieu au sein du 18e régiment d’infanterie qui faisait partie de la 36e division (comme le 49e RI). Le Journal des Marches et Opérations du 49e RI n’indique rien, mais les faits sont relatés dans le journal de la brigade.
Alsace (juil.-sept.) : Guewenheim puis Champagne (oct.-déc.) : Aubérive, Tahure, la Galoche
1918 Champagne (janv.-mars) : Aubérive, Tahure puis Somme (mars-avril) : Domfront, Ayencourt, Assainvillers
Courcelles, Méry (avril-mai), Allemant, forêt et plateau de Pinon (sept.-oct.), Verneuil-sur-Serre
Passé brancardier à la 9ème Compagnie le 9 novembre 1916.
Blessé à la fesse gauche le 17 septembre 1914 à Craonnelle.
Blessé le 29 mars 1918 à Assainvilliers.
Citation à l’ordre de la Division (n°43) : Brancardier très courageux. A donné à maintes reprises les preuves de son dévouement notamment le 3 mai 1917 où il a transporté sans hésiter à travers un violent tir de barrage un blessé au poste de secours. Enfin pendant les combats des 2 et 3 juin où il a assuré son service avec la même bravoure sous les bombardements les plus violents.
Citation à l’ordre du Régiment le 28 avril 1918 (n°262) : Brancardier modèle. Blessé le 29 mars 1918 en transportant un blessé à travers un terrain battu par les mitrailleuses ennemies. A donné le plus bel exemple de courage en assurant quand même l’évacuation du blessé.
Décorations : Croix de Guerre avec étoile de bronze.
Médaille Militaire.
Liste de pièces jointes