Jean Paul BADET voit le jour le jeudi 4 janvier 1894 à Saugnac-et-Cambran (Lecouture).
Il est le fils légitime de Jean BADET, bûcheron, âgé de 32 ans et de Catherine dite Marie BROUCHIN, couturière, âgée de 28 ans. A sa naissance, il a plusieurs frères: Julien dit Emile (né en 1890), Joseph (né en 1892), Jean (né en 1884), Jean (né en 1887). La famille s’agrandira encore avec la naissance de Raymond (1900).
Jean sera cultivateur.
Il s'unit le mardi 29 mars 1921 à Narrosse avec Alice PETITBON (1897-1974), la fille légitime de Jean PETITBON et de Jeanne DUPREUILH.
Ce couple aura cinq enfants :
- Marie Marguerite née en 1922.
- Jean Hubert né en 1926.
- Madeleine Thérèse née en 1929.
- Elisabeth Marguerite né en 1931.
- Bernadette Aimée née en 1932.
Jean Paul BADET est décédé le mercredi 29 juillet 1970, à l'âge de 76 ans, à Narrosse.
C’est le frère des soldats BADET Joseph (9) et BADET Julien (10), et le demi-frère de BROUCHIN Jean (40) et de BROUCHIN Jean (41).
Classe : 1914
Numéro Matricule au bureau de recrutement de Bayonne : 549
Signalement :
Cheveux : Noirs
Yeux : Gris
Front : Couvert
Nez : Moyen
Visage : Ovale
Taille : 1 mètre 70
Détail des Services :
Incorporé à compter du : 15 décembre 1914
Campagne contre l’Allemagne du 15 décembre 1914 au 3 septembre 1919
Soldat de 2ème classe à la 18ème section d’infirmiers
Passé à la section coloniale d’infirmiers militaires le 31 janvier 1915
Passé à la 17ème section d’infirmiers militaires le 1er octobre 1916
Passé au 63ème Régiment d’Infanterie le 1er janvier 1917
Champagne (fév.) : Vesle, Prosnes puis Alsace (mars-avril) : Eglingen
Passé au 132ème Régiment d’infanterie le 17 mai 1917
Vosges (juin-déc.) : Petite-Fecht, col de la Schlucht, Sondernach
1918 bataille de Montdidier (mars-avril) : Mesnil-Saint-Georges, Fontaine-sous-Montdidier puis Lorraine (avril-juil.) : Einville, Arracourt
Picardie (août-sept.) : le Plessier-Rozainvillers, L'Échelle Saint-Aurin, Saint-Mard, Roye, Carrépuis, Esmery, Bataille de Saint-Quentin : Mont d’Origny, ferme de la Motte, Guise puis Vosges (nov.) : Gironcourt
Nommé caporal le 6 novembre 1918
Blessé le 27 mars 1918 à Becquigny, plaie à la cuisse droite par balle.
Citation à l’ordre du régiment le 12 avril 1918 (n° 38) : Excellent et très brave soldat qui a rempli pendant plusieurs mois les fonctions de chef d’escouade. S’est distingué au combat du 27 mars 1918 où il a été blessé.
Décoration : Croix de Guerre avec étoile de bronze.
Liste de pièces jointes