Jean dit Maurice ANDRILLON voit le jour le lundi 17 août 1891 à Saugnac-et-Cambran (Sin).
Il est le fils d’Arnaud ANDRILLON, cultivateur puis ouvrier, âgé de 25 ans et de Marie SESCOSSE, ouvrière, âgée de 24 ans. A sa naissance, il a un frère Henri (né en 1890). La famille s’agrandira encore avec les naissances Pierre dit Joseph (né en 1893), Madeleine (née en 1895), Auguste (1897), Marthe (1899), Léonie Léoncia (1902), Jean Baptiste (1905) et Juliette Suzanne (1907).
Jean sera cultivateur.
Il s'unit le mercredi 23 novembre 1921 à Saugnac-et-Cambran avec Marie Rose LATRIE (1904-1992), la fille légitime de Firmin LATRIE et de Marie LALANNE.
Ce couple aura trois enfants :
- Jean Charles né en 1922.
- Gismonde née en 1926.
- Josette née en 1934.
Jean dit Maurice ANDRILLON est décédé le jeudi 3 novembre 1977, à l'âge de 86 ans, à Yzosse.
 
C’est le frère des soldats ANDRILLON Auguste (3), ANDRILLON Pierre dit Joseph (5), et le beau-frère de DESSARPS Jean-Baptiste (102) et LATRIE Vincent (219).
 
 
Classe : 1911
 
Numéro Matricule au bureau de recrutement de Bayonne : 840
 
Signalement :
Cheveux :        Blonds moyens
Yeux :             Marrons foncés
Front :             Inclinaison : moyen ; Hauteur : grand ; Largeur : moyen
Nez :                Dos : rectiligne sinueux ; Base : horizontal ; Hauteur : petit ; Saillie : petit ; Largeur : grand
Visage :           Rond
Taille :             1 mètre 57
Degré d’instruction générale : 2
Renseignements physionomiques complémentaires : Teint coloré
 
Détail des Services :
 
Incorporé à compter du : 6 août 1914
Campagne contre l’Allemagne du 6 août 1914 au 11 juillet 1919.

Soldat de 2ème classe au 34ème Régiment d’Infanterie de Mont de Marsan.
                1914 Woëvre (août) : Toul, Hamouville, Mandres puis bataille de Charleroi (fin août) :Thuin, Biesme-sous-Thuin (23/08) Guise : Ribemont,                 ferme de Cambrie, Sissy (28-29 août), Ribemont, Bataille de la Marne (5 au 13 sept.) : Rupéreux, ferme de la Chevrières, Vendières, Courmont,                 Château-Thierry, Maizy, Aisne (sept.14-déc.) : plateau de Craonne, Craonnelle, Craonne, Beaurieux
                1915 Aisne (toute l’année) : Chemin des Dames, Hurtebise, secteur de Craonne, moulin et plateau de Vauclair
                1916 Bataille de Verdun (mai) : bois de Vaux-Chapître, bois Fumin, bois de la Caillette, Douaumont
                Marne (juin-août) : bois de la Gruerie puis en septembre : Mont Muret, bois d’Hauzy
 
Passé au 212ème Régiment d’Infanterie le 26 septembre 1916 (15ème Compagnie).
                est de Nancy : Arracourt, Barthelémont,
                1917 est de Nancy (janv.-juil.) : Arracourt, Réchicourt, Jeandelaincourt (avril), ouvrage des Quatre Doigts, secteur de Brin, nord de Nancy :                 Atton (mai), ferme de Bel Air. Aisne, Chemin des Dames : Soupir, ferme de Froidemont, boyaux et tranchée de la Douille, tranchées des                 Indochinois et des Marocains, Cour-Soupir, La Croix-Sans-Tête (juil.-août), Ostel, cavernes de Soupir et des Éléphants, épine de Chevrigny                 (sept.), Bataille de la Malmaison (fin oct.) : La Croix-Sans-Tête
 
Passé au 133ème Régiment d’Infanterie le 1 décembre 1917.
                bois de la Caillette, les Caurières, Bezonvaux, Hardaumont
                1918 Lorraine (janv.-avril) : forêt de Parroy, le Trapèze, bois Legrand
                Aisne (mai-juin) : Neuilly-Saint-Frond, Wadon, ferme Triangle, ferme du Chêne (30/05), bois de la Bonne, Montgru,    Breny, bois de Latilly,                 Hautevesnes, Priez, signal d’Orme (01/06), Grenouillère, Bussiares, Belleau
                Bataille de la Marne (juil.) : Hautevesnes, ravin de la Folie, ferme de Pétret, bois du Roi, bois du      Châtelet, Autrecourt Paars      (04/09)
 
Passé au 257ème Régiment d’Infanterie le 7 septembre 1918.
 
Blessé à Douaumont le 23 mai 1916 : Par éclat d’obus, plaie angle gauche de la machoire sans fracture.
Blessé le 12 juillet 1918 : Intoxiqué par gaz.

Citation à l’ordre du Régiment le 25 septembre 1917 (n°332) : Fusillier mitrailleur d’un courage et d’un sang froid tout à fait remarquable. Au front depuis le début de la campagne. N’a cessé de donner le meilleur exemple d’énergie et de vaillance dans tous les engagements auxquels il a prit part avec son régiment. A été blessé une première fois à Marcheville en septembre 1914 et une deuxième fois en mai 1916 au Fort de Douaumont.
Dans la nuit du 2 au 3 octobre 1917, pendant la préparation d’un coup de main ennemi, est resté crânement à son poste de guetteur renseignant son chef de section et donnant à ses camarades un bel exemple de courage.
 
Décorations :  Croix de Guerre avec étoile de bronze
                         Médaille Militaire
                         Chevalier de la Légion d’Honneur

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